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  • Le Raid

    Le raid logistique est un convoi de véhicules tractant des contenairs, des cuves de fuel et une caravane de vie (composé d'une cuisine, d'une salle de bain et de chambre, comme un bungalow), afin de ravitailler la station en nourriture, matériels techniques et scientifiques, et fuel. Il part de Cap Prud'homme, petite station située sur la cote, à 5km de la station Dumont D'Urville, servant principalement au départ de plusieurs raids. Le raid se rend à Concordia toujours par la même piste de 1000km et 3200m de dénivelé. Ce trajet est réalisé en moyenne en 10 jours, mais tout dépend des conditions météo et des problèmes techniques au cours du trajet.

    Le convoi est constitué d'une 10aine de Challenger Caterpillar (sorte de gros tracteur à chenilles), permettant de tirer les contenairs et fuel fixés sur des grands patins. Parfois deux Challenger sont reliés pour tirer un convoi plus lourd. Trois Kass Boer (Déneigeuse) les accompagnent afin de repasser la piste et de casser les bosses et les congères.

    Pour conduire tout ce petit monde, la plus part sont des mécaniciens expérimentés qui ont déjà quelques raids à leur actif. Il y a aussi un médecin qui fait office de cuisinier (plats préparés à l'avance), et quelques chanceux scientifiques présents pour des expériences scientifiques lorsque le raid s'arrête ou tout simplement qui se sont trouvés au bon endroit au bon moment. Tout le monde conduit (environ 10h par jour), parfois il y a une ou deux personnes en réserve, et pour être efficace chaque personne a une tâche attribuée lors de l'arrêt du convoi : mécanique, remplissage des réservoirs des véhicules, cuisine... pas de flémard. Et le lendemain, c'est reparti aux aurores !

    Le raid passe 2 ou 3 fois durant chaque campagne d'été. Arrivé à Concordia, la station se mobilise (techniques et scientifiques) pour décharger rapidement le convoi. Transfert de cuve du fuel, rangement de la nourriture, récupération du matériel et des malles personnelles des hivernants... Pendant ce temps, les raideurs se reposent un peu et repartent 3-4 jours après leur arrivée, pour le chemin inverse plus léger mais avec tout de même des contenairs de matériels à rapatrier.

    Raid4

    Raid3Raid2

    Raid 1

    Crédits photos: Nicole Hueber

     

  • Fêtes de fin d'année

    Pour fêter Noël et Nouvel an, les chefs cuisiniers nous ont concocté des menus gourmets à nous remplir la panse, accompagnés de délicieux breuvages. Nous sommes ensuite aller swinguer à la boîte de nuit du coin dite "La Spaccaossa" où notre DJ international, j'ai nommé DJ Nico, nous a mis le feu au plancher avec ses meilleurs titres!

    Fetes de fin d anneeMerry christmas from concordia station

  • De la science, en voici en voilà

    Durant l'été, de nombreux scientifiques étaient présent à Concordia pour des expériences dans diverses disciplines : glaciologie, physique des particules, astrophysique, géophysique, physique de l'atmosphère, études de micrométéorites,... Ce fut très intéressant et enrichissant de découvrir ces expériences, de pouvoir participer à certaines d'entre elles et de rencontrer et sympathiser avec les scientifiques.

    Les Glacios:Subglacior 1

    De nombreux glaciologues étaient présents cet été. Ce sont les Glacios français du laboratoire de glaciologie de Grenoble qui étaient les plus nombreux à représenter le labo (près de 15 au max). Forages glaciaires, mise en place de nouvelles manips, expériences estivales, maintenance des expérimentations, formation de l'hivernante (moi), découpage et analyse de carottes de glaces, .... Bref, il y avait de quoi découvrir le métier de glaciologue de long en large.

    J'ai eu l'occasion d'assister les foreurs lors du casing du forage de test d'un nouveau projet de grande envergure : Subglacior.

    Casing : mise en place de tube PVC à l'intérieur du forage pour y mettre un liquide de densité égale ou superieur à la densité du névé, pour que le trou ne se referme pas.

    Subglacior est une sonde munie de plusieurs capteurs. En la descendant dans le forage elle va pouvoir faire des analyses physico chimiques en direct. En trouvant l'endroit propice pour le forage où la calotte glaciaire serait très vieille, le défi est de retracer l'histoire du climat sur le dernier million d'années. Suite au forage EPICA (1996-2005), le climat avait été reconstitué jusqu'à 800 000 ans.

    Photo1: Mise en place du casing, avec Jerome Chappellaz, Eric Lefebvre et Philipe Posenti. Crédit photo: Nicole Hueber
     

    Les Micrométéorites:

    Emmanuel Dartois IAS-CNRS Institut d'Astrophysique Spatial - directeur de recherche

    Lucie Delauche CSNSM-CNRS Centre de Sciences Nucléaire et de Sciences de la Matière - technicienne

    Marie Godard CSNSM-Université Paris Sud Centre de Sciences Nucléaire et de Sciences de la Matière - maître de conférences

    Ce n'est pas la première fois que les chercheurs de micrométéorites débarquent sur le plateau pour creuser une gigantesque tranchée. L'idéal du coin : la neige blanche permet de repérer facilement les grosses météorites (Programme Américain ANSMET, glaciers et chaîne Transantarctique) et de les conserver dans le froid. Vous avez dit micro ? Ah oui c'est vrai ! Les avantages pour nos chercheurs ici, on peut faire fondre la neige facilement, de plus la neige est très propre, elle est dépourvue de polution anthropique.

    C'est ainsi, les 3 scientifiques s'en allèrent remplir des bidons de neige en creusant dans les parois de la tranchée, à une 10ène de mètres de profondeur. Afin de polluer le moins possible la neige, ils sont vêtus de combinaison jaune poussin et de gants spéciaux. Les bidons sont ensuite ramenés au laboratoire, où la neige est versée dans une cuve chauffée afin d'être fondue. La neige fondue passe ensuite dans un circuit muni d'un filtre de 30 microns qui permet de séparer les grosses particules déchets qui restent, et les particules plus petites de l'ordre du micron, tel que les micrométéorites.

    Ainsi, les 3 scientifiques sont repartis à la fin de l'été avec une belle collection de poussières extraterrestres, et un record de 50m3 de neige fondu.

    Après les avoir aidé à creuser, j'admire leur force physique et mentale, et je retourne volontiers faire mes petits puits d'1 m3 :)

    Micrometeorites1 Micrometeorites2

    Photo2: Les 3 chercheurs de micrométéorites dans leur combinaison "propre":  Lucie Delauche, Marie Godard et Emmanuel Dartois. Crédit photo: Nicole Hueber

    Photo3: La tranchée avec Marie et Lucie entrein de remplir des bidons de neige. Crédit photo: Emmanuel Dartois

     

    Projet CHINSTRAP, le spectromètre à neutrons

    Guillaume Hubert - ONERA Office National d'Etude et de Recherche Aérospatiales

    Cette année, une nouvelle expérience a été mise en place par Guillaume Hubert (alias cousin Hub :)). Il s’agit un spectromètre à neutrons qui permet de compter les neutrons de différentes énergies. Ces neutrons proviennent de l'interaction des rayons cosmiques venant de l'espace avec les atomes de l'atmosphère.

    D'autre spectromètres avaient été installés au Brésil et au pic du Midi. La station Concordia a pour avantage d'être situé en altitude et à proximité du pôle géomagnétique. De ce fait, nous recevons plus de neutrons qu'en Europe.

    Le but de cette expérience est l'étude des radiations environnementales naturelles et est utilisé pour les applications de météorologie spatiale et d'effets sur les électroniques embarquées et les cellules biologiques. .

    Le spectromètre est composé de plusieurs boules en polyéthylène haute-densité , parfois avec une coquille en métal (plomb, tungstène), et de différentes épaisseurs. Au centre des boules se trouve un détecteur de neutrons thermiques (énergie faible) qui permet de compter les neutrons qui traversent la boule. L'épaisseur des boules permet de décomposer le comptage des neutrons en fonction de leur énergie. Un neutron de haute énergie traversera une boule de grosse épaisseur, alors qu'un neutron de faible énergie ne la passera pas mais traversera une boule de plus faible épaisseur.

    Spectrometre a neutrons onera guillaume hubert

    Photo4: Guillaume devant le spectromètre à neutrons.

    Crédit photo: Nicole Hueber

  • Les choses sérieuses commencent: La passation

    Il est temps de découvrir mon nouvel univers de travail. Roxanne, l'hivernante Glaciologue DC11, et les responsables des programmes scientifiques présents durant l'été, vont me briffer sur les différentes manips afin que je sois opérationnel et autonome. Je découvre le laboratoire, les différents shelters (laboratoires extérieurs conçus avec des contenairs) et la tour américaine (tour en structure métallique d'une 40taine de mètres de haut, où je dois monter toutes les semaines pour dégivrer les capteurs et admirer la vue). Roxanne m'explique le déroulement et le planning des différentes manips, me montre les prélèvements d'échantillons mais aussi tous les trucs et astuces pour l'hivernage.


    Passation1Passation2

    Crédit photos: Aurélien DOMMERGUE

    Photo1: Roxanne me montrant comment faire les échantillons

    Photo2: Une brochette de glaciologues en haut de la tour Américaine (Roxanne, Moi et Aurélien, responsable du programme GMOSTRAL)

    Passation3 laurent et moi patricia martinez

    Crédit photo: Patricia Martinez

    Photo3: Laurent Arnaud (Programme NIVO), entrin de m'expliquer un instrument, le laserscan

  • Acclimatation, troubles et symptômes à Concordialand:

    La station Concordia se situe à 3233m d'altitude, l'air est donc appauvrie en oxygène (30% moins d'oxygène par rapport au niveau de la mer). Du fait que la couche atmosphérique est plus faible au niveau des pôles, la pression atmosphérique varie entre 660 et 630 hPa, ce qui correspond à une altitude de 3700m dans les Alpes. En arrivant rapidement en avion, le corps humain subit un choc en passant du niveau de la mer à 3233m d'altitude. Cela peut engendrer certains symptômes et troubles car le corps n'a pas le temps de s'acclimater. Le mal de l'altitude se manifeste par différents symptômes et d'intensités, variable d'une personne à une autre. Les symptômes les plus courants sont : la fatigue, le mal de tête, l'étourdissement, des nausées, parfois des vomissements, des insomnies, une apnée du sommeil, et plus rarement, des hallucinations, l'œdème pulmonaire et cérébral.

    Pour éviter ou atténuer les symptômes, il faut se reposer les premiers jours d'arrivée, éviter l'effort physique et bien s'hydrater. Si les symptômes persistent, une cure d'oxygène chez le médecin et un peu de paracétamol ne fonds pas de mal. En cas d'œdème, la personne est rapatriée le plus rapidement vers une station côtière.

    Certains symptômes disparaissent après quelques jours, certains après quelques semaines. Le taux d'oxygène dans le sang augmente afin de s'adapter au taux d'oxygène faible de l'atmosphère. Les personnes s’essoufflent alors plus vite lors d'un effort physique, cela persiste même après plusieurs mois d'acclimatation.

    Le froid. Les gelures et l'onglée au niveau des mains, des pieds et du visage sont les principaux problèmes liés au froid. L'intensité du ressenti et la sensibilité varient en fonction des personnes.

    L'air sec n'est pas non plus qu'un atout. Certes la température ressentie d'un air plus sec est meilleur, cependant, cela peut engendrer des petits saignements du nez, une peau sèche et des irritations. Pour faire face à cela, de la crème hydratante et un stick à lèvres sont préconisé pour retrouver une peau de bébé. (L'été, l'humidité relative est de 70%, tandis qu'en hiver elle varie entre 40% et 15%).

    Un cycle jour nuit altéré. En été, durant 3 mois, il fait jour 24H/24 et inversement l'hiver, il fait nuit durant 3mois. Ceci peut créer des perturbations du sommeil, surtout pendant l'hiver.

    L'hivernage peut être moteur de troubles. Un nouveau rythme de vie, la vie en communauté réduite, la routine, Des troubles psychiques tel que la dépression, ou d'autre plus graves, peuvent apparaître.

    Bien évidemment, tous ces symptômes et troubles dépendent du métabolisme de chacun. Certaines personnes ne subissent aucun symptôme et peuvent peut-être attraper le syndrome de la bonne humeur aigue ?


     

    Pour ma part, mon corps aura choisi : fatigue, migraines, vertige et essoufflement pour l’acclimatation ; onglés toute l'année et l'insomnie pour l'hiver.

     

    Acclimatation

    Petite cure d'oxygène; Cobaye: Simonetta

  • Concordia station

    • Le 16/05/2016

    La station Concordia se situe sur le plateau Antarctique au Dôme C, à l'intérieur des terres du continent, à 3233m d'altitude. C'est l'une des 3 stations située dans les terres qui fonctionne toute l'année (avec la station américaine Admunsen-Scott au pôle Sud, et la station Russe Vostok). Il n'y a pas d'animaux car ceux-ci restent sur les côtes où les températures y sont plus clémentes et où la nourriture est plus abondante (planctons, poissons, krill,...). Le paysage est lunaire: du blanc plat à perte de vue.

    A partir de 1978, des expéditions de recherches scientifiques sont réalisées dans les environs du Dôme C. En 1995, les Français (l'IPEV) et les Italiens (l'ENEA, aujourd'hui le PNRA Programma Nazionale di Ricerche in Antartide), lancent les premiers travaux d'une station permanente. En 1997, les premiers bâtiments construits (qui seront le camp d'été), accueillent les glaciologues pour un projet qui aura une renommée internationale grâce aux résultats: le forage EPICA. Les bâtiments principaux de la station seront construits de 1999 à 2004. Le premier hivernage commencera en 2005 avec 13 hivernants.

    La station est composée de 3 bâtiments. Une tour dite bâtiment 'calme' où se trouvent les laboratoires, les chambres, l'hôpital et la salle mail avec 2 ordinateurs publics. La deuxième tour dite 'bâtiment bruyant' est composée de la cuisine, le salle à manger, le living, les magasins alimentaire, une salle vidéo/conférences, la salle de sport, le bureau technique, le work shop et le local poubelles. Le dernier bâtiment est le centre technique où on trouve la centrale électrique, la chaufferie et la machine infernale du plombier servant au traitement et recyclage des eaux usées.

    La campagne d'été dure de mi-novembre à début février. Techniciens, scientifiques, et logistique viennent pour une durée entre quelques jours ou toute la campagne. La base peut accueillir environ 80 personnes, entre les chambres doubles de la base et le camp d'été. Des travaux de maintenance, rénovations, formations des hivernants... sont réalisés sur la station. Les scientifiques viennent pour faire des expériences réalisables uniquement l'été, faire la maintenance des instruments déjà sur place, former les hivernants,... Il y a en plus, par rapport à l'hiver, un station-leader nommé pour l'été, une secrétaire, une infirmière, un responsable de l'entretient de la base, un 2eme cuisinier, des télécoms, ...

    Pour se déplacer sur la base on utilise des skidoo, des vélos ou les jambes. D'autres véhicules sont utilisés: une chargeuse, un challenger, un kas boer (déneigeuse), un 4x4, le PB100, un merlot. Hormis la chargeuse, tous les véhicules ne sont plus utilisé durant l'hiver.

    Afin de ravitailler la station en nourriture, matériels technique et scientifique et fuel, 2 ou 3 raids logistiques sont organisés durant la campagne d'été. Le raid est un convoi de Challenger (gros tracteur) qui tirent les conteneurs et citernes de fuel. Partant de Cap prud'homme (près de DDU) ils ont 1000km à faire pour arriver à Concordia. Ils mettent environ 10 jours à arriver, s'il n'y a pas de problèmes en cours de route.

    Météo: en été la température est en moyenne de -30°C avec un maximum cette année à -21°C (le 1er janvier) et un minimum de -45°C. Le soleil ne se couche plus, il fait jour toute la journée et la température varie avec le soleil. Il fait le plus chaud lorsque le soleil est au zénith. Le vent varie entre 0 et 10m/s.

     

    Station concordia momo

  • Mario Zucchelli Station

    • Le 16/05/2016

    La station Mario Zucchelli est une station de recherche Italienne située dans la baie de Terra Nova. La station a été créée en 1986. Elle y accueille chaque été austral (octobre à février) jusqu'à 90 techniciens et scientifiques, principalement Italiens.

    Durant notre petite escale à MZS nous avons pu visiter rapidement la station et faire un tour dans les alentours. Nous sommes allés sur la banquise de la baie où nous avons fait la rencontre de phoques de Weddell. Coté météo, le soleil était au beau fixe, la température devait avoisiner les -10°C.

    Photos

    Mario zucchelli station

  • Voyage direction le continent blanc

    Lundi 16 Novembre 2015

    C'est parti, Momo et moi quittons l'Alsace. Direction Paris, une rapide escale à Strasbourg nous met dans le bain: quelques milliers de manchots recouvrent la baie vitrée de la gare.

    Mardi 17 Novembre 2015:

    Décollage de Paris CDG avec Aurélien Dommergue (Glaciologue au LGGE, responsable du programme GMOSTRAL) et Aude Chambodut (Géophysicienne à l'EOST). Sieste, musique, sieste, film, sieste, repas, sieste, bataille navale, et re-sieste... (bon ok, je l'avoue j'ai dormi 85% du trajet, certains ne seront pas choqué je pense ;) ). Quelques dizaines d'heures plus tard nous arrivons à Singapour.

    Mercredi 18 et Jeudi 19 Novembre 2015 (et quelques heures perdues dans les décalages horaire):

    Quelques heures d'attente à l'aéroport de Singapour. Au menu: Visite rapide de l'aéroport, test des sièges massant, repas local et ... sieste. Nous retrouvons Floris, et enfin décollage direction la Nouvelle Zélande: Christchurch. Arrivée là-bas vers midi, nous trouvons notre hôtel où nous apprécions la douche et le lit moelleux. Dans l'après-midi, nous visitons le centre de l'Antarctique, et en particulier la boutique. Les Italiens arrivent peu après et nous retrouvons Simonetta, Luciao et Vito. Un training du matériel de survie nous est présenté en cas de problème avec l'avion. Nous attendons encore l'heure du décollage, en espérant faire une petite nuit dans un lit confortable avant de décoller. Raté, la météo est bonne, le décollage sera le soir même, à minuit. Nous sommes une 20taine de passagers pour l'Antarctique, vêtus de nos combinaisons Françaises, Italiennes et Coréenes, attendant l'ouverture du portique de contrôle pour la destination de la base Italienne Mario Zucchelli. Avant de monter dans l'avion, on nous donne notre casse croûte et... des bouchons d'oreilles. Je comprend vite pourquoi lorsque le pilote démarre le moteur. Siège pas très confortable, bruit assourdissant, pas de lumière, peu de hublots, bienvenue dans un C130. Bref, je ne vois qu'une chose à faire, vous devinez?

    Vendredi 20 Novembre 2015:

    Après 5h de sommeil à bord du C130, nous survolons la station Coréenne Jang Bogo et peu de temps après nous atterrissons sur la banquise près de la station Mario Zucchelli. L'avion pour Concordia n'est pas prévu pour ce jour, nous avons la demi-journée de libre pour visiter la station et les alentours.

    Samedi 21 Novembre 2015:

    Les affaires emballées, la combinaison enfilée, nous attendons avec impatience des nouvelles de la météo: notre avions va t-il décoller ou non? Ici, les avions ne décollent pas tant que la météo est mauvaise, cela peut parfois prendre des jours. Heureusement le temps est propice pour un décollage à bord du Basler qui va nous emmener, la 10aine de passagers, pour Concordia. J'admire une dernière fois les cailloux et les rochers de la côte qui sont rapidement remplacés par une mer blanche de glace. 4h de vol, ça y est, nous arrivons face aux 2 tours. Nous sommes accueillis par des têtes connues (des campagnards d'été rencontrés à l'IPEV arrivés quelques jours plutôt) et les anciens hivernants dont Roxanne (Glaciologue hivernante sortante). Me voilà dans ma nouvelle maison pour l'année à venir: Concordia.

    Quelques photos du Voyage et de la station Mario Zucchelli ici

    Map trajet aller

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Trajet en avion de Paris à Concordia